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La goutte et les analyses médicales

Ce qu’il est important de savoir :

Régime alimentaire

  • Importance du régime et surtout de la réduction de consommation d’alcool, qui parfois peut permettre de traiter efficacement un malade apparemment « rebelle » à l’allopurinol…
  • Arrêt définitif de la bière (même sans alcool)

Différence entre la crise de la goute (accès aigu) et l’hyperuricémie

  • Différence entre accès aigu et hyperuricémie (taux d’acide urique dans le sang) qui ne sont pas liés
  • Distinguo entre traitement de l’accès et traitement de la maladie métabolique

Traitement de la crise :

  • Bon usage de la colchicine efficace lorsqu’elle est débutée le plus près possible du début de la crise
  • Intérêt du glaçage articulaire

Traitement de l’hyperuricémie :

  • Possibilité de crises en début de traitement par allopurinol : cela n’est pas un signe d’échec mais le signe de la bonne mobilisation des stocks d’urate
  • Importance de la prévention des accès sous allopurinol — qui peuvent durer plusieurs mois, voire un an — grâce à la prescription systématique (et à la prise…) de colchicine (1 mg/j éventuellement en deux prises)
  • Risque d’accès goutteux en cas d’arrêt de l’allopurinol

Suivi biologique de la maladie

  • Utiliser le dosage de l’uricémie comme guide du traitement (au même titre que le dosage du cholestérol ou la pression artérielle)
  • Objectif de l’allopurinol : abaisser l’uricémie en dessous de 360 μmol/l (60 mg/l)
  • Vérification semestrielle puis annuelle de la stabilité de l’uricémie qui doit se maintenir en dessous de 360 μmol/l (60 mg/l), voire même en dessous chez certains malades atteints d’une goutte tophacée
  • Surveillance annuelle de la fonction rénale (tolérance des AINS, de l’HTA, etc.)

source : http://www.rhumatologie.asso.fr/05-bibliotheque/publications/pub-74-160-167.asp

octobre 2019